vendredi 27 juillet 2012

Synopsis de Entrelacs-Handschrift tome un: Go into the dream.

Synopsis.

Elyo et Willan sont jumeaux. Durant les vacances d'été, leur mère adoptive meurt dans un accident de moto, à leurs quinze ans. Les jumeaux se font alors la promesse de devenir écrivains, la littérature étant leur passion. Dès lors, une rédaction d'un livre relatant l'histoire d'un programme génétique sur des enfants commence. Seulement, Elyo et Willan ne sont pas des enfants tout à fait normaux. Ils sont surdoués, on ne connait pas leur réel lieu de naissance, et surtout, depuis leur quinze ans, les garçons montrent des facultés surnaturelles. Rêves étranges, éveillés, serpents dessinés sur le corps... mais le plus étrange est certainement ce jeune garçon aux cheveux rouges, de nationalité anglaise, nommé Gaël, qui semble sortir tout droit de leur manuscrit.
Pourtant, il semblerait qu'ils aient quelque chose à faire, tous les trois ensembles. Entre Willan, le petit frère calme et apaisant, Elyo à l'humour sans limite et Gaël le psychopathe, il y a un lien irréfutable. Pourtant, une énorme tension existe entre l'aîné des jumeaux et le jeune Anglais. Un sentiment qu'aucun des deux n'arrive a expliquer.
Lorsque survient Thomas Teufel, un étrange informaticien allemand, la vie des trois bifurque comme jamais.
Il est temps d'écrire l'histoire, de se battre contre le destin.
Et surtout, de commencer à grandir.

dimanche 22 juillet 2012

Extrait deux: Gaël Mindsedge numéro un.

Gaël Mindsedge.

Allongé sur le sol, son poil s'assombrissant sous la pluie, le chien avait la gueule ouverte dans une flaque d'eau. Ses prunelles mordorées étaient éteintes, et aucun souffle ne venait soulever, par des mouvements réguliers, sa large poitrine blanche. Nonobstant, comme un contraste à sa robe pâle, une explosion sanguine avait tracé, sous son ventre, une effusion rubiconde. Ouvert à partir de la cage thoracique, et jusqu'au bas des côtes, le chien était mort avec une fulgurance impitoyable.
Adossé contre un mur, le souffle court, je fixais le cadavre de l'animal, les yeux écarquillés. Le chien m'avait bondit dessus, et dans une folie meurtrière, avait tenté de m'arracher l'épaule. Je n'avais ni cherché à réfléchir, ni à l'écarter; je m'étais défendu.
Le couteau entre mes doigts, à la lame perlée d'un long filet sombre, en témoignait.
Mon épaule me faisait mal, mais ignorant ce qui n'apparaissait à mes yeux que comme de la "bobologie", je constatais avec plus d'intérêt que j'étais en pleine ruelle éclairée, et que n'importe qui venant à passer par là, assisterait au spectacle.
Deux êtres, un chien blanc et un garçon blanc. Tous deux adversaires, mais tous deux couverts par ce même rouge fautif. Coupable. L'étais-je, moi qui n’avais fait que me défendre? Un rire moqueur étira mes lèvres, et me baissant pour frotter le couteau dans une flaque d'eau, je secouais mes très longs cheveux rouges.  Mes yeux noirs balayèrent mon reflet d'adolescent à la peau pâle, au visage anguleux, et glissa sur les ombres des voitures, au loin. Un klaxon résonna quelque part dans le quartier, et me redressant, je me fondais aux ombres des immeubles.

(...)

Mes pas résonnaient dans la cage d'escalier. Le couteau camouflé aux yeux du monde, retenu contre ma peau par la pression d'une ceinture, était une présence froide contre le derme tendu de mon ventre, et gênait quelque peu mon ascension des marches que je grimpais les unes après les autres. Quelque part dans la cage d’escalier, il y avait une lampe. Sa teinte verdâtre, électrique, teintait les murs d’une couleur me plongeant en plein roman de Stieg Larsson, et j’effleurais des yeux les ombres qui se dessinaient sur mon passage. Sous mes pieds, sur le ciment sale des marches, les insultes silencieuses de tags et de graffitis aux auteurs inconnus ornaient les coins de murs. Les étages continuèrent à défiler au rythme de ma marche lente, et arrivé au plus haut étage de l’appartement froid, je m’arrêtais en posant ma main sur la porte. Le contact rugueux de la peinture écaillée me fit frissonner et je déplaçais ma main jusqu’au bouton de porte, pour le tourner doucement, en essayant de faire le moins de bruit possible.

Extrait un: un serpent dans le salon.

Le serpent était silencieux, et rampait au travers du salon, à la manière d'un spectre. Il était totalement déplacé dans cet endroit aux parures modernes et civilisées; ondulant sur le sol du salon sans un bruit. Mais c'était la nuit, et personne ne se trouvait dans la pièce. Il glissa jusqu'à dans le couloir, bifurquant pour pénétrer dans la chambre la plus éloignée, et glissant par l'interstice d'une porte entrouverte, arriva ainsi dans la chambre d'Elyo et de Willan.
Les adolescents étaient jumeaux, et avaient quinze ans. Endormis, respectivement dans leur lit, ils laissaient apparaitre sous le monticule de draps que formait leur corps leur profil atypique. Adoptés, ils avaient des origines indiennes; leur peau métisse en témoignaient. De longs cheveux noirs, courant sur leurs épaules encadraient leurs visages. Ces derniers, fins et harmonieux, exhibaient cette même beauté juvénile, semblable à celle des petites filles.  De longs cils, assombrissant un regard vert, et des lèvres pleines, aux commissures pointues. Sans la pomme d'Adam qui remontait doucement, parfois, dans le sommeil des jumeaux, ils auraient pu passer pour des filles.  De ce fait, les jumeaux avaient cette particularité physique d'être androgyne.
Le serpent se releva, et doucement, monta sur le lit, glissant sur les draps.
Il venait de retrouver les deux enfants, ceux qu'il cherchait depuis dix ans.
Le dieu Ananta en serait ravi.

Auriez-vous des conseils?

par ~ imperial1983 (deviantArt)


J'aimerais savoir ce qui est le plus intelligent à faire maintenant que j'ai achevé mon manuscrit. Dois-je me concentrer sur une maison d'édition (si oui, laquelle?) ou puis-je aussi me tourner vers une voie numérique? (e-book, amazon.fr...) ... J'attends vos conseils.

samedi 21 juillet 2012

Gaël.

Gaël. 

Elyo.

Un des jumeaux Spirtyan en train de rédiger. 

Présentation des personnages principaux d'Entrelacs Handschrift.

Elyo et Willan Spirtyan sont des jumeaux d'origine indienne, adoptés par une jeune femme française. Surdoués, on a diagnostiqués leurs quotients intellectuels supérieurs à la moyenne dès leurs sept ans. Provoquant, ils vont jouer de leur particularité physique dès l'adolescence: ils sont parfaitement androgynes, et s'affichent souvent de manière excentrique.
Elyo est l'ainé des deux, et le principal héros de ce premier tome. Il est rieur, fonceur, et doué d'une imagination sans bornes.
Willan est le petit frère calme, réfléchi, très cultivé qui se retrouve souvent en tête de classe.
Tous deux ne sont pas vraiment le typique parfait des petits singes savants; leur précocité dévellopant chez eux, surtout, une vue du monde différente des autres adolescents, ils considèrent qu'ils sont plus avancés que certains adultes, et malgré leurs comportements parfois immature, ils sont incroyablement attachés à leurs reconnaissance sociale.

Gaelig Mindsedge, alias Gaël est un petit génie aux talents meurtriers. Son physique est singulier: peau très pâle, androgynie à peine camouflée, et des cheveux rouge vif; qui lui confère la spécialité d'effrayer les autres. Victime d'une tentative d'inceste à ses quatorze ans, il tue sa famille, et parvient à camoufler son meurtre avec l'aide d'une intelligence artificielle nommée Thanel, qui le conseille dans chacun de ses actes et choix. Le garçon fuit son Angleterre natale, pour se réfugier en France, où il fait la rencontre des jumeaux, dont il va s'enticher avec lenteur.

Gaël. 
Prodige, extrêment intelligent, il maitrise plusieurs langues, connait l'anatomie humaine par coeur, et manie les armes blanches avec dextérité, car bien souvent objets fétiches lorsqu'il décide de tuer un homme. Légèrement schizophrène, il ne ressent que peu d'émotion pour le monde qui l'entoure, refusant au début l'amitié des garçons Spirtyan. Il va évoluer vers une facette de tueur rongé par le remords, incapable de se libérer de sa conscience, cherchant à s'identifier dans un personnage portant le même nom que lui, afin de s'effacer d'un monde trop cruel pour l'accueillir.